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Les nouveaux éléments

29 janvier 2014

Mouâââ

 

Sans titre - 5

 

"Ilela" était le leitmotiv du Printemps, "Mouâââ" fut celui de l'automne.

Légère tendance à l'égocentrisme? Besoin du cadet de s'affirmer? Chacune de nos questions avait pour réponse "Cé mouâââ" ou "cé à mouâââ"

C'est un peu passé. Aujourd'hui il répète plutôt : "Cé pas un bébé mouâ! cé un garçon!" mais parfois "Cé plus un garçon, cé un bébé mouâ". A la Delon, donc.

Et le matin "Tas fini maman" signifie en fait qu'il a lui-même fini son bib.

Par rapport à Nils, "Badim" a très tôt prononcé le juste mot, pas de "vroum vroum" ou "ouah ouah" pour désigner voiture ou chien par exemple.

Il s'applique à prononcer le plus précisément possible, malgré bien sûr quelques zozotements :

- le sat (chat)

- le sien (chien)

- la vasse (vache)

- les asimaux (animaux)

- le pouton (mouton)

- les sompier ou les pomsier (pompiers)

- papa est au tavaille

- papa l'est à l'étalade (escalade)

- le père o-ël (père noël).

Tout cela demande des efforts, et parfois le débit est un peu laborieux :

- été.. été.. été.. été.. été...

- (on a le temps de se faire un café)

- ...été.. été.. été... à l'étalade Papa?

J'aimerais me souvenir toujours du son et du ton de son "oui", prononcé " 'hui" dans un petit souffle, en hochant la tête et en nous regardant avec son air sérieux. Ou de son habitude de ponctuer toute ses phrases par maman (ou papa, ou autre interlocuteur). "'Hui maman" "d'atord maman" "c'est là maman? " "Ze veux ponter (monter) maman" "c'est pouillé (mouillé) maman" " ta vu maman?" "meci maman"

SI Bernard Pivot l'interviewait sur son mot préféré de la langue française, Vadim citerait sûrement "tétineuh". Au réveil, alors qu'on le couvre de baisers, lui demandant s'il a bien dormi, c'est son refrain "tétineuh... tétineuh maman... tétineuh verte... tétineuh rouge". Au moins elles lui apprennent les couleurs, et lui permettent de compter (jusqu'à deux).

Nils est dans d'autres sphères :

- T'as vu on s'est faufilés sous la douche

- A présent donne-moi mon petit suisse ! (en revanche pour le "s'il-te-plaît" on peut se brosser)

Survivent quelques fantaisies :

- caramas (pour maracas)

- X et Y ils croivent en Dieu donc ils ont bâti (=baptisé) leur enfant?

- Persistance de "Ouvrit" et "offrit" en lieu et place de "ouvert" et "offert".

Enfin il a des vélléités de réforme des règles de liaisons qui ne seraient pas pour déplaire à un ancien Président de la République :

- Je vais dessiner sur-z-un cahier (ou sur-z-une feuille).

 

Sans titre - 1

Moi Président de la République, je favoriserai les liaisons

 

 

 

 

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5 décembre 2013

Les Jouets Pour Tous

 

Vadim 2 ans

 

Pour son anniversaire Vadim était cet automne plus en forme que l'an dernier (et nous on a fait des progrès en présentation des gâteaux, n'est-ce pas?).

Certes ça ne saute pas aux yeux, toujours cet enclin à rester stoïque face à tant de bonheur et d'émotion...

Lors de la petite fête avec Venise, sa copine native de novembre, il s'est contenté de lui indiquer les 4 bougies (2 chacun) à souffler ("là...entor là") sans l'aider du tout. Comme s'il préservait ses forces pour ce qui en vaut vraiment la peine : dévorer ce tateau au sotolat.

Il a eu comme cadeaux, entre autres, une petite cuisinière, et un poupon. J'étais prête à ajouter la poussette, mais Alexis a dit : Stop.

Pourtant on était dans l'actualité...

 

25 novembre 2013

Coucou les revoilou

Nils Vad fenêtre

 

Avant que ce blog ne s'autodétruise ou au contraire ne rejaillisse comme le feu d'un ancien volcan que l'on croyait patati patata, voici quelques nouvelles datant... du 6 octobre dernier. Encore une histoire de procrastination, mais je ne desespère pas de tenir une revue un peu plus régulière, pour mémoire...

Nils a fait sa rentrée, chez les moyens, avec Aurélie. Encore une maîtresse extra, sympa, jolie, dynamique, qui prévoit du jardinage, un aquarium dans la classe, des visites dans les musées, une classe découverte... il avait déjà été gâté l'an dernier, et ça continue. Non seulement l'école l'ouvre à beaucoup de choses, mais surtout elle a contribué à en faire un garçon bien dans sa peau, curieux, ouvert et très à l'aise pour intervenir en classe (alors qu'à son âge Alexis et moi étions pétrifiés de timidité).

Il joue encore un peu de ses pieds et poings ("lui je l'ai un peu bagarré" confie-t-il d'un air un peu honteux) mais sait aussi faire son schtroumpf à lunette et reprendre ses camarades qui font des bêtises.

Les schtroumpfs c'est la découverte de l'été, avec Tintin, le marsupilami... Méga relou à lire par les parents, alors c'est souvent seul qu'il passe de longs moments à observer vignette par vignette ces histoires. De ces livres et d'autres il cultive un langage fleuri "Maman Vadim pleure à chaudes larmes" ou "Mon copain Soren dort comme un loir", "Quand il m'a vu Vadim était tout ému". Subsistent quelques mignonneries "C'est vraiment eskellent!" et la conjugaison des verbes du 3ème groupe reste hasardeuse (20 fois par jour il demande s'il poudrait faire ceci ou cela...)

Son grand jeu, c'est se déguiser. La base est le slip, il rajoute un casque et des gants de pompiers, ou chapeau, veston et ceinturon de cow boy, ou alors juste un plaid noué par une ceinture... et aborde systématiquement un air revêche (censé effrayer, alors que son accoutrement - à moitié nu - prête plutôt à sourire). Il construit beaucoup de cabane, en ouvrant tous les parapluies, rassemblant tous les coussins de la maison.. il aimerait y dormir, ou que l'on y apporte son repas! Son imagination est sans limite, ainsi on découvre chaque jour, la vie aventureuse et insoupçonnée qu'il a mené quand il était un "bébé", ou quand il était "minuscule"

Il vire parfois préado "C'est trop cool!". Supporte relativement bien son frère, sauf quand ce dernier menace ses jeux...

On a résisté longtemps aux dessins animés, mais depuis 1 an il en regarde de temps en temps. Pas le tout venant de la TV, mais des DVD qui ont l'inconvénient (ou l'avantage, c'est selon) d'être longs. Dur de résister à cette addiction pour lui, et pour nous qui avons alors un repos total durant plus d'une heure. 

Pour Vadim le langage se développe à toute allure. Certains mots sont parfaitement prononcés "culotte" par exemple! D'autres moins. Il est excessivement poli, chaque commerçant se voit spontanément gratifié d'un "'on'our" qu'il faut parfois traduire, et "au'voir" en partant. Ou encore : je lui mets une chaussette "'e'ci Maman", l'autre chaussette "'e'ci Maman", etc. Le jour et la nuit avec Nils qui a tendance à oublier la politesse de base. En revanche il sait avoir la main leste, et décide tout à coup, sans raison, de rouer de coups son frère. Ou de ficher une baffe à son père qui refuse de l'emmener en trotinette à la crèche. Ne comprenant pas ensuite pourquoi on le gronde.

Dans ces circonstances, ou d'autres, il lui arrive, accablé par l'injustice de s'être fait disputer, de se jeter par terre, face contre sol, gémissant longuement...

Il fait des "'essins" à la crèche, et à la maison, pour lesquels il s'applique beaucoup. Aime bien son "lélo" (vélo) mais pique de plus en plus la trotinette de Nils. Très difficile pour les repas, il n'aime que 2 ou 3 plats et a beaucoup de mal avec les plats non mixés. est-ce parce qu'il a encore peu de dents? En revanche pas de problème pour les gâteaux, le chocolat.. l'autre jour à la piscine, pourtant baignant dans l'atmosphère bruyante et le monde, il a repéré au loin un maître nageur grignotant son encas "Tâteau tâteau!" s'est-il exclamé, se tortillant dans mes bras, comme pour aller lui en piquer un bout. Il arrive d'ailleurs qu'au square il se serve du goûter dans d'autres sacs abandonnés sur les bancs...

Il adore "Line", son frère, qu'il aimerait bien réveiller les matins de week end aussi tôt que lui. Parfois "Line" le tolère à ses côtés, et les deux assis au sol font des dessins, traficote les playmobils, les legos. Cela se finira forcément par une dispute, mais il y aura eu avant ce moment de calme...

Contrairement à Nils qui reste inséparable de son Doudou, Vadim n'en a pas (encore?) élu. Son histoire d'amour c'est avec "Tétineuh" pour qui il aura toujours les plus grands sourires, et dont il a le plus de mal à se débarrasser. Il est à cet âge facile ou il n'arrive pas à dissimuler sa fatigue, même s'il préférerait encore jouer "Tu es fatigué?" lui demande-t-on, et il se frotte les yeux. Même allant à contre-coeur au lit, il suffit de lui demander "Montre nous comment tu dors", pour qu'il prenne la position, sur le ventre, tétine dans la bouche... et s'endorme d'un coup.

 4 ans et demi et bientôt 2 ans... On n'est pas rendus mais pour l'instant ça se passe vraiment pas trop mal.

 

 

27 mai 2013

ILELA

 

image

ILELA c'est le leitmotiv de ce printemps.

ILELA ILELA ILELA prononcé 250 fois par jour par Vadim, avec le même enthousiasme de sa part, créant le même amusement pour nous.

Il faut dire qu'à côté de "Maman" "Papa" "Teu-teu" (= tétine) et "Aouare" (= aurevoir), ILELA fait figure de phrase entière, sujet-verbe-complément et ce sont du coup de vraies conversations qui se nouent :

- Il est où le nez Vadim?

-ILELA!

- Il est où Papa?

- ILELA!

- Elles sont où tes chaussures?

- ILELA!

- Tu es content comme nous qu'Abdellatif Kechiche ait eu la Palme d'Or?

- ...

Il commence aussi à dire "nan-nan" en remuant la tête ; c'est le début de la grande phase d'opposition qui devrait durer environ 17 ans. Mais pour manifester son désaccord, notamment en matière de nourriture, il a trouvé mieux que les mots : balancer son assiette pleine par terre... ILEPLULA...

8 mars 2013

Prolégomènes

Vad Carpeaux

L'ORL nous avait annoncé "Vous verrez après l'opération il fera des progrès incroyables en langage".

Ah.

La seule évolution, c'est que Vadim ne dit plus "Maman"... sauf à la baby sitter. Sinon c'est toujours "CHHHHA" et "LLLLA" toute la journée (enfin quand il n'a pas sa "teu teu" - tétine - dans la bouche).

 

 

Nils London

Chez Nils, le langage est plus fleuri. La dernière semaine d'école nous avons eu droit à 5 "sinon j'te bo.f.e la gue.l.". On s'est étranglés, avons sermonné, il s'est dédouané "C'est G. qui m'a appris ça!".

(Le fameux G. est son grand copain, nous avons fait sa connaissance approfondie lors du goûter d'anniversaire de Nils et en sommes encore traumatisés. Du genre à taper sur tout ce qui bouge, à passer devant une copine en lui jetant "tu pues" à la figure, et à traiter sa mère de voleuse. On adore.)

Mais après une semaine de vacances, Nils s'exclame "Il pleut, mon Dieu! Mets moi ma capuche" et "Je t'en prie Maman, je vais descendre les escaliers tout seul".

Comme quoi ça vaut le coup d'avoir mis de l'eau dans nos "put..n"...

 

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6 février 2013

Sur le chemin de l'école

Cow boy

- Alors Nils, quel dessin animé as-tu préféré hier au cinéma?

- Heu... le corbeau et le renard.

- Ah, Le Corbeau et le Renard... Maître Corbeau sur un arbre perché...

- Tiens c'est Zacharie

- ... tenait en son bec un fromage...

- T'as vu il a un sac à dos Cars!

- ... hummm... Maître Renard par l'odeur alleché

- Chez Mamie Nine ya un DVD de Cars...

- humm... lui tint un peu près ce langage

- Faudrait qu'on lui demande de nous le donner

- Ah non, Nils, pas le DVD de Cars à la maison!

 

Plus loin :

- Elle t'a dit "Bonjour Madame" la dame qui fait traverser les enfants!

- C'est normal, je suis une madame.

- Mais non, c'est les vieilles les madames! Toi t'es une fille!

 

Enfin :


- Au revoir Maman, je te fais un bisou esquimau de langue? Regarde on sort les langues et on les touche comme ça

- Ca va pas Nils! Les enfants ne font pas des choses pareil!

- Mais si on fait ça avec Avril et Valentine! La maîtresse a dit qu'ON PEUT!

 

Le temps a passé...

 

24 janvier 2013

Vadim 1 - Végétations 0 (et yoyos 2)

IMG_6162

Finalement il n'a pas été difficile de le maintenir à jeun le matin de l'intervention. La tétine, des histoires... il semblait ne pas penser à son biberon. Tout juste a-t-il été étonné de subir une douche de bétadine au saut du lit.

Pas compliqué non plus arrivés là-bas de le revêtir de la blouse et des chaussons stériles, et même rigolo de le voir flancher petit à petit sous l'effet du calmant, refusant de s'allonger, mais ne tenant plus assis, avec des yeux menaçant de se fermer à chaque instant.

Le voir partir sur un brancard, pas dur non plus, somme toute. Et pas désagréable d'avoir 3/4 d'heure de temps obligatoirement libre en l'attendant, à rattraper la lecture du journal, en échappant, égoïstement, à la vision refroidissante du bloc opératoire.

Mais pas marrant de le voir revenir ensuite très énervé, précédé par le bruit de ses pleurs. Les narines pleines de sang. Se raidissant de colère, car il n'était pas censé y avoir de douleur. Pas pratique ce lit d'adulte sans barreaux, ni de n'avoir pour enfin le nourrir qu'une compote, du lait en brique et un jus de pomme alors qu'il ne sait pas boire à la paille. Et culpabilisant d'avoir oublié d'apporter un biberon.

Rassurant d'avoir pensé aux livres, qui, une fois de plus, sauvèrent la mise. Même au bout de plusieurs dizaines de lectures, le même plaisir pour lui de tirer les languettes et regarder les dessins ("ch-aaa!"). La bonne humeur revenue.

En attendant la visite du médecin, on se rhabille, on déambule dans le couloir lino jaune. A 4 pattes à toute allure, ou debout malgré tout.

Le Dr M sans son jean, pyjama et charlotte de chirurgien "très bien passé - des tonnes de liquide -  il entendra mieux".

On sort.

Il est midi, c'est fini.

 

Vadim clinique

22 janvier 2013

Client privilégié

Certains sont abonnés à Canal+ ou au club de gym, Vadim, lui, est abonné aux otites.

Neuf depuis le mois d'août.

L'entourage compatit :

- Oh la la ça doit être dur...

- Ah oui tu m'étonnes! Merci bien le médecin quasi toutes les semaines, on n'en sort pas, tous les traitements qu'il doit prendre... en plus ça le rend grognon, on ne peut pas le poser! Et parfois même il nous réveille la nuit! Merci bien les otites!

- Oui enfin je voulais dire : ça doit être dur pour lui...

 

Dieu merci notre ORL, le Dr M., a enfin décidé de procéder à l'opération qui devrait le soulager : suppression des végétations et pose de yoyos.

(Le Dr M. est un peu la star des mamans du quartier :

"Moi il m'a guéri d'une sinusite qui traînait depuis des semaines!"- "Il est vraiment adorable avec les enfants..."- "Vous saviez qu'il en avait 4! Et oui, 3 garçons et 1 fille!"...

C'est vrai qu'il est sympa le Dr M., jean Armani et sourire charmeur - et mine désolée quand il annonce le dépassement d'honoraires pour l'opération en clinique "j'espère que votre mutuelle le prendra en charge...")

L'opération était programmée ce mardi, mais comme Vadim a attrapé entretemps, quelle surprise, une nouvelle otite, il n'était pas sûr qu'elle puisse être maintenue. Aussi pour mettre toutes les chances de notre côté, il a été gardé au chaud la semaine précédente tandis que se jouait chaque jour le ballet des traitements qui devraient l'aider à se remettre : kiné respiratoire à domicile, sirop, antibio, ventoline par babyhaleur, et mouchages de nez en cascade...

Et c'est au cours de cette même semaine que cet enfant courageux a fait ses premiers pas. Des petits pas chancelants avant de se jeter dans nos bras, et surtout dans ceux de son frère, comme dans un refuge.

 

Vadim marche

 à suivre...

 

7 janvier 2013

Pas si simple

Côté langage, nous sommes sur deux timing de l'apprentissage.

Vadim commence à peine : "Papa" et "Mama" ont été ses premiers mots pour désigner son père et sa mère mais pas forcément respectivement...

"Aho" pour "Allo" (accompagné de n'importe quoi collé à son oreille) et "Au-eoir" pour "au revoir" (tout en ouvrant/fermant la main) sont ses dernières acquisitions.

Enfin "Chhhhh-cha" et "Llllllllll-la" servent à désigner à peu près tout le reste, sauf les animaux qui sont aléatoirement  "Ouh ouh ouh" ou "Grrrr".

IMG_5866

Nils a lui fait de gros progrès et les confusions enfantines sont plus rares dans ses paroles... demeurent encore toutefois, par exemple :

- ze veux m'assire

- ze poudrais avoir un gâteau?

- tu peux fermer la porte facilement? (au lieu de "complètement") (??!!??)

S'il a du mal à comprendre certaines subtilités de conjugaison ("Mais non il pue pas!" alors que dans l'histoire le chevalier put délivrer la princesse - "on n'a pas ouvris le calendrier" - "vous disez quoi?"), il commence toutefois à jongler avec.

En effet l'autre jour je proposai que le Père Noël, venant du Pôle Nord, fasse la distribution de cadeaux en bateau à travers le monde. Ce à quoi Nils objecte que non, car il ne pourrait pas jeter les cadeaux dans les cheminées qui sont en hauteur. "Mais quand z'aurai 4 ans ze serai grand et ze poudrai soulever le Père Noël et son bateau pour qu'il... (après un temps d'hésitation) puisse  mettre les cadeaux dans les cheminées".

De si bons sentiments jugulés avec la maîtrise du subjonctif présent, comment ne pas être conquis?

Nils lectureMais on attendra un peu avant de lui lire Connelly..

5 janvier 2013

En avoir (ou pas)

Comme pour beaucoup d'enfants, il existe un moyen de calmer Vadim et Nils quand ils pleurent ou sont énervés : leur mettre quelque chose dans la bouche. Ce qui marche le mieux c'est la nourriture, mais on ne va pas en faire des obèses... Comme substitut Nils a trouvé, dès la vie foetale, le pouce. Qu'il suce toujours à presque 4 ans, frénétiquement, nuit et jour. Nous n'avons pas le courage de mettre en place les méthodes tortionnaires pour l'en empêcher (vernis dégueu, pansement sur le doigt) et on se résout à être sur la paille lorsqu'il faudra passer par la case orthodontie...

Quant à Vadim, il est adepte depuis toujours de la tétine. Il est "accroc", et maîtrise l'art de choisir d'un regard d'une fraction de seconde celle qui lui sied au moment t parmi les différents modèles dont il dispose.

Vad tétine 3

De même il sait retourner d'un coup de main expert celle qu'on lui a mise à l'envers, ou l'éjecter d'un coup de langue au moment du repas.

Vad tétine 2

La tétine a toutefois deux inconvénients majeurs : le premier n'en est plus un, car nous avons renoncé à laver la tétine qui tombe avant de la redonner à la bouche avide de Vadim.

Vad tétine 1

Le deuxième inconvénient est l'air un peu neu neu qu'elle donne à celui qui la porte. Et là la solution est venue de Londres...

Vad moustachequoique...

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